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Auteur(s) : Banque de France (BdF)
Date de publication: 7 juil. 2015
Editeur : Banque de France (BdF)
Conformément aux missions qui lui ont été confiées, l’Observatoire de l’épargne réglementée analyse les évolutions liées « à la généralisation du livret A, notamment son impact sur l’épargne des ménages et sur le financement du logement social ». Les analyses relatives au développement de l’accessibilité bancaire sont désormais effectuées par l’Observatoire de l’inclusion bancaire, créé par l’article 56 de la loi du 26 juillet 2013 de séparation et de régulation des activités bancaires.
En 2014, les ménages ont à nouveau orienté leurs placements vers les produits d’épargne à la fois peu risqués et fortement rémunérateurs, dans un contexte de taux monétaires et d’inflation très bas. La collecte d’assurance‑vie en supports euros a été très dynamique.
De même, les épargnants ont privilégié les plans d’épargne‑logement au détriment des livrets (fiscalisés et non fiscalisés). Dans le contexte de taux bas, les ménages ont conservé en dépôts à vue une part plus importante de leur trésorerie que l’année précédente. L’appétit pour l’achat d’actions, directement ou par le canal d’organismes de placement collectif, reste d’ailleurs faible.
Le taux de rémunération des nouveaux plans d’épargne‑logement, maintenu à 2,5 %
jusqu’à fin janvier 2015, soit très au-dessus des taux longs de marché, a attiré de nombreux épargnants. En regard, le livret A a connu une légère décollecte dont l’ampleur très modérée est notamment due au niveau encore très élevé, au regard du taux d’inflation, de ce produit d’épargne totalement liquide, défiscalisé et garanti par l’État.
Les réseaux historiques enregistrent la majeure partie de la décollecte nette constatée sur le livret A. Cette évolution peut résulter des actions effectuées depuis quelques années pour régulariser des situations de multidétention et clôturer des livrets parfois très anciens. La mise en œuvre de la loi du 13 juin 2014 relative aux comptes bancaires inactifs et aux contrats d’assurance vie en déshérence devrait progressivement renforcer cette tendance.
En 2014, les financements du logement social et de la politique de la ville par le fonds d’épargne géré par la Caisse des dépôts et consignations sont restés soutenus et ont été largement couverts par les ressources centralisées d’épargne réglementée. Celles-ci ont été quasi stables, la légère baisse de l’encours centralisé au titre du livret A et du livret de développement durable étant compensée par une hausse de l’encours centralisé au titre du livret d’épargne populaire, et demeurent à un niveau largement supérieur aux ratios réglementaires en vigueur dans ce domaine.
Les banques ont pour leur part respecté leurs obligations d’emplois des fonds non centralisés, au bénéfice du financement des petites et moyennes entreprises.
De façon plus générale, le sixième Rapport annuel de l’Observatoire de l’épargne réglementée confirme l’importance de l’épargne réglementée et son impact sur le financement de l’économie, du logement social et de la politique de la ville.
INTRODUCTION
L’ÉVOLUTION DE L’ÉPARGNE FINANCIÈRE DES MÉNAGES
L’ACTIVITÉ SUR LES PRODUITS D’ÉPARGNE RÉGLEMENTÉE EN 2014
LES ENCOURS CENTRALISÉS ET LES EMPLOIS POUR LE LOGEMENT SOCIAL ET LA POLITIQUE DE LA VILLE